Le prix du blé flirte avec les 200 €/t sur l’échéance rapprochée d’Euronext

Lors de la première séance de la semaine, « particulière en raison de l’absence de nombreux opérateurs ce lundi de Pentecôte », le blé est revenu « flirter avec le seuil psychologique des 200 €/t sur l’échéance de septembre », commente Argus Media, le 10 juin 2025 dans sa note quotidienne.

Le lundi 9 juin 2025 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 201,75 € sur l’échéance de septembre (–3,00 € par rapport à la clôture précédente) et à 213,00 € sur celle de décembre (–2,50 €). La tonne de maïs a terminé à 190,25 € (–1,75 €) sur l’échéance d’août et à 199,00 € (–0,25 €) sur celle de novembre.

« Le manque de compétitivité continue de limiter le potentiel de hausse, d’autant plus que la parité de l'euro par rapport au dollar reste proche de 1,14 », ajoute Argus Media. Ce mardi 10 juin 2025, vers 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’affichait à 201,75 € sur l’échéance de septembre (stable) et à 212,75 € (–0,25 €) sur décembre. La tonne de maïs était à 189,25 € (–1,00 €) sur août et 197,75 € (–1,25 €) sur novembre.

Sur la scène internationale, la météo est sous surveillance. « Pour l’instant, aucun élément ne semble venir tendre significativement le bilan céréalier, rapporte Argus Media. En dépit de quelques zones placées en état d’urgence, la Russie confirme un potentiel de production correct au regard des moyennes historiques. […] Il en va de même pour la Roumanie, où la récolte pourrait se distinguer par des volumes particulièrement prometteurs. »

À la Bourse de Chicago, le blé a clôturé en baisse le 9 juin, de même que le maïs, informe Sitagri. Aux États-Unis, « la météo clémente favorise une amélioration des conditions culturales, comme en témoignent les 71 % de maïs jugés en bon à excellent état, soit une progression d’un point par rapport à la semaine précédente », indique Argus Media.

Le cabinet de conseil signale aussi la publication attendue, le 12 juin prochain, du rapport de l’USDA, le ministère américain de l’Agriculture, « dans un contexte marqué par une rareté des nouvelles fondamentales ces derniers jours ».